|
La mort qu'on ne veut pas
Ce chansonnier avait connu la célébrité, la fortune et ne s'était privé de rien. Il avait conquis une foule d'admirateurs et pourtant une pensée le tourmentait: la mort. Il faudrait un jour tout laisser. Il en était obsédé au point d'en parler souvent dans ses chansons.
"J'arrive, j'arrive, disait-il en parlant à la mort, mais ... j'aurais bien aimé rester encore un peu". Il qualifiait la mort "d'absurde", précisant qu'il ne la craignait pas, et il en tirait cette conclusion incroyable que "Dieu n'existe pas".
La mort a frappé à sa porte et il n'a pas pu l'empêcher d'entrer. Il n'avait que quarante-neuf ans. On peut traiter la mort d'absurde et de cruelle. Il faut pourtant compter avec elle. Elle est la conséquence du péché.
"Le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé à tous les hommes en ce que tous ont péché" (Romains 5, 12).
Qui l'a ainsi décidé? Le Dieu souverain dont la parole est infaillible. Chaque jour nous en apporte la confirmation.
Sombre propos, direz-vous. Non, parce que Dieu offre à l'homme la vie éternelle. Pas une vie prolongée sur une terre de souffrances et de peines, mais une vie que la mort n'éteint pas et qui s'épanouit après le départ du croyant, près de Jésus, dans le bonheur du ciel.
"Le salaire du péché, c'est la mort; mais le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur" (Romains 6, 23).
|
|