«Laissez-moi encore une minute !» C'est la parole qu'on prête à la reine Elisabeth 1ère d'Angleterre sur son lit de mort. Une couronne sur la tête, un royaume à ses pieds, des millions dans ses coffres et la reine mendiait une minute.

Elle avait disposé de la vie de milliers de gens et ne pouvait pas prolonger la sienne d'une minute. La mort arrivait, il fallait s'en aller et elle réalisait qu'elle n'était pas prête. On peut vivre sans Dieu, on ne peut pas mourir en paix sans lui.

Cette minute que réclamait la reine pour se mettre en règle avec Dieu, elle l'avait eue des milliers de fois, chaque jour, tout au long de sa vie ...

Qui dira combien de personnes, au moment du grand saut dans l'inconnu ont, comme cette reine, demandé, au Dieu dont ils s'étaient détournés, un moment de plus pour obtenir le pardon de leurs péchés? Pourquoi ont-ils attendu si longtemps? Combien d'appels ont-ils entendus pour venir au Sauveur?

Dieu parle, on ne l'écoute pas; est-il étonnant qu'un jour il ne parle plus?

Certes nous ne savons jamais si la grâce de Dieu n'a pas eu le dernier mot, et si un contact, imperceptible à l'entourage, ne s'est pas produit dans l'âme d'un désespéré. Mais cette scène impressionnante dans les annales du royaume d'Angleterre est propre à rappeler qu'aujourd'hui est le temps favorable, le jour du salut (2 Corinthiens 6. 2).

Il y a un temps pour toute affaire sous les cieux (Ecclésiaste 3:1). Ne laissez pas passer le temps où vous pouvez saisir gratuitement le salut de Dieu par la foi en Jésus Christ!