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Leurs adieux à la vie
Dieu ne donne pas à tous les hommes le temps et la lucidité nécessaires pour faire leurs adieux à la vie.
On raconte que l'empereur Auguste, voyant venir sa fin, dit à ceux qui entouraient son lit : «Mes amis, la pièce est jouée». Un de ses successeurs eut cette parole amère: "J'étais tout ce qu'un homme peut souhaiter, et à quoi cela m'a-t-il servi?".
Henri VI, roi d'Angleterre, soupira: "Maintenant je perds tout, ma vie, ma couronne et mon âme".
Le philosophe anglais Thomas Hobbes, tout tremblant, murmura: "Je vais faire un saut dans les ténèbres".
Ainsi sont morts ces hommes qui n'avaient vécu que pour la terre et qui, n'ayant pas voulu connaître Dieu durant leur vie, s'en sont allés déçus et désespérés vers ce qu'ils voulaient appeler l'inconnu.
Saint Augustin sur son lit de mort disait: "Laisse-moi mourir, ô Dieu, afin que je vive". Jean Huss, sur le bûcher, s'écria: "Seigneur Jésus, je remets mon âme entre tes mains, car tu m'as racheté". Pour tous ces croyants, la mort n'était pas ce sombre tunnel qui débouche sur l'inconnu, mais un court passage qui les introduisait dans la lumière. Et la Bible nous raconte la fin du martyr Etienne, qui tué à coups de pierres, pouvait confier son âme au Seigneur et prier pour ses bourreaux (Actes 7. 59-60).
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