Les derniers moments de Haendel


Dans l'abbaye de Westminster à Londres, le regard du visiteur est attiré par une belle statue représentant le grand compositeur Haendel. Le maître est devant son orgue et il tient à la main une feuille de musique portant ces simples mots: "Je sais que mon rédempteur est vivant"
(parole de Job 19; 25).

On dit qu'avant de mourir, le célèbre musicien se fit lire le Psaume 91: "Celui qui habite dans la demeure secrète du Très-haut logera à l'ombre du Tout-Puissant. J'ai dit de l'Eternel: Il est ma confiance et mon, lieu fort: il est mon Dieu, je me confierai en lui ... Tu n'auras pas peur des frayeurs de la nuit".

A chacun de ceux qui l'honorent d'une telle confiance, Dieu déclare: "Parce qu'il a mis son affection sur moi, je le délivrerai; je le mettrai en une haute retraite parce qu'il a connu mon nom".

Haendel demanda encore la lecture du chapitre 15 de la première épître aux Corinthiens, interrompant plusieurs fois le lecteur pour lui dire: "Arrête-toi un instant, relis-moi ce verset".

Ses dernières paroles furent: "Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Fais que je meure et que je ressuscite avec toi".

Une fin aussi paisible n'est pas une exception: elle peut être la part de quiconque a remis sa destinée entre les mains de Jésus qui a dit: "Je suis le chemin, et la vérité, et la vie" (Jean 14,6).