Des ailes par-delà la mort


L'illustre écrivain Michelet, parle de la frégate, oiseau de mer au vol rapide et puissant:
"Voici l'oiseau qui n'est plus qu'aile. S'il veut ramer sérieusement, toute distance disparaît. Il déjeune au Sénégal et dîne en Amérique ...". Il ajoute un peu plus loin: "Une chose pourtant m'étonnait: c'était que, envisagé de près, ce premier du royaume ailé n'a rien de la sérénité que promet une vie libre. Son oeil est cruellement dur, âpre, mobile, inquiet .... L'immense appareil de ses ailes devient, à terre, un embarras ... Sur mer, elles ne sont pas propres à raser l'eau. Mouillées, elles peuvent s'alourdir, enfoncer".

Voici la conclusion de cette étude: "Nulle existence n'est vraiment libre ici-bas, nulle carrière n'est assez vaste, nul vol assez grand, nulle aile ne suffit. Il en faut d'autres que l'âme attend, demande, espère. Et Michelet cite enfin ces vers du poète Rückert: "Des ailes par-dessus la vie! Des ailes par-delà la mort!".

Oui, toutes les facultés humaines, toutes les richesses, tous les honneurs ne peuvent apporter le bonheur. L'homme a soif d'infini. Il lui faut Dieu.

Mais Dieu est loin! dites-vous. Au contraire, depuis qu'il s'est révélé en Jésus, qui mourut sur la croix pour sauver des coupables, nous n'avons plus- à le chercher en tâtonnant (Actes 17, 27, 30). Confessez-lui votre état de péché et recevez de lui la vie divine qu'il vous donne: des ailes par-dessus la vie terrestre, des ailes par-delà la mort!