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Une épine sur un lit de mort
J'ai été révolté, haïssant tous sujets religieux et maudissant quiconque m'en parlait. Une seule personne bravait mon opposition, c'était ma mère. Je l'aimais beaucoup, mais je ne voulais pas l'écouter. Or, un jour, loin de la maison, je reçus ce télégramme: "Si tu veux revoir ta mère en vie, viens immédiatement".
Le voyage était long et ma mère comprit qu'elle n'attendrait pas mon retour. Elle dicta pour moi ce court message: "Mon cher fils, je meurs. Je ne te verrai plus ici-bas. Je vais vers Jésus. La seule épine que je trouve sur mon lit de mort, c'est de te laisser inconverti".
Elle demanda que ce message soit mis dans une enveloppe fermée et que celle-ci soit placée dans sa main lorsqu'elle aurait ensevelie.
En arrivant, ma première question fut naturellement: "Comment va Maman? - Tout est fini". J'entrai dans 'la chambre et je couvris son visage de baisers et da larmes. Voyant la lettre dans sa main, je la pris et en la lisant je fus bouleversé.
Après l'enterrement, je me sentis seul, seul devant Dieu. Du fond de mon coeur montaient des soupirs de détresse. Je confessais à. Dieu mes péchés et j'implorais son pardon. Il me sembla alors entendre une voix me dire: "Tes péchés sont pardonnés".
Mais d'où venait cette voix? Quelle autorité avait-elle? Je pris une bible et je trouvai cette même parole dans la bouche de Jésus (Matthieu 9, 2). Cela me suffisait : la parole était sûre, je pouvais m'en prévaloir, le pardon m'était acquis. Christ était mort pour moi.
Lecteur, il est mort aussi pour vous, car il est mort pour tous, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle (2 Corinthiens 5, 14; 1 Jean 5, 13).
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